Chape sèche: la méthode rapide et pratique pour rénover votre sol!

Qu’est-ce qu’une chape sèche ? Pourquoi opter pour cette solution ?

La réalisation d’une chape sèche implique l’utilisation d’un matériau granulaire pour corriger les irrégularités d’un sol et renforcer son isolation thermique. Cette méthode est particulièrement avantageuse pour les étages car elle fournit également une isolation acoustique. Elle se distingue par la propreté du site durant les travaux, car aucun mortier humide n’est utilisé, d’où le terme « sèche ». De plus, l’absence de temps de séchage nécessaire permet une pose rapide de tout revêtement de sol, qu’il s’agisse de parquet flottant, de revêtement souple ou de carrelage.

L’utilisation de la vermiculite pour alléger la structure

La chape sèche à base de vermiculite (mica expansé) enrobée de bitume est une des options les plus simples à mettre en place. Elle utilise des panneaux agglomérés résistants à l’humidité (CTB-H) d’au moins 19 mm d’épaisseur ou des panneaux OSB de 15 mm d’épaisseur minimum.

Le système « Vermaspha » d’Efisol, qui est utilisé ici, est reconnu pour sa fiabilité depuis de nombreuses années. La résistance et la capacité de charge du sol sont pratiquement les seules limitations de cette méthode. Il est essentiel que la surface soit libre de tout élément mal adhérent.

Dans des conditions très humides ou en présence de remontées capillaires, il est conseillé de dérouler un film plastique avant d’installer le produit. Il n’est pas nécessaire de creuser sauf si l’on souhaite conserver un niveau de sol spécifique, tout en faisant attention à l’épaisseur ajoutée et aux éventuelles obstructions au niveau des portes.

Comment réaliser une chape sèche ?

Bien que dite « sèche », la mise en place de cette chape isolante s’effectue de manière similaire à une chape traditionnelle, par l’ajustement d’une couche (3 à 5 cm) parfaitement nivelée.

Le processus inclut la pose de tasseaux à la hauteur désirée, diminuée de l’épaisseur des cales de réglage, et l’étalement du matériau à l’aide d’une grande règle de maçon en bois ou en aluminium.

Une fois les tasseaux et les cales retirés, les espaces vides sont comblés avec le matériau.

Installer des tasseaux à la hauteur désirée sur le sol, calés et nivelés précisément.

Répandre le matériau sur le sol, en commençant dans un coin et en égalisant grossièrement avec un râteau.

Niveler la couche de granulés avec une règle de bois rectiligne, avançant par bandes d’environ 1 mètre de large.

Après avoir nivelé la surface de la chape, retirer les règles et remplir les espaces vides. Compacter le produit avec un rouleau de jardinage lesté d’eau.

Mettre en place des cales pour préparer l’installation du plancher flottant, composé de panneaux de particules (CTB-H) assemblés par rainure et languette.

Positionner le premier panneau contre les cales et tracer le profil de coupe pour épouser parfaitement les contours du mur.

Découper le panneau suivant le tracé à l’aide d’une scie sauteuse. Pour plusieurs découpes, il est recommandé d’utiliser une lame neuve.

Appliquer de la colle à bois sur les languettes à l’aide d’un pinceau, puis emboîter les panneaux. Une fois le montage terminé, il est possible de poser un parquet flottant.

Conseils pratiques

• Le produit à base de bitume, comme le « Vermaspha » d’Efisol, ne doit pas être utilisé à des températures inférieures à 5 °C. Durant l’hiver, il est possible de chauffer les sacs dans un local pendant une journée pour faciliter leur utilisation. Assurez-vous que la température de la pièce reste au-dessus de 5 °C.
• Concernant le plancher, il est conseillé d’utiliser des panneaux bouvetés sur les quatre côtés, posés avec des joints décalés, et assemblés par emboîtement et collage.